Steve Mosby ne perd pas de temps : dès le premier chapitre, l'inspecteur David Groves, accompagné de deux collègues, vit l'instant le plus terrifiant qu'on puisse imaginer. Il fait nuit. Quelque part, dans les bois, les trois hommes marchent. Bientôt, ils sont arrivés. Une tente installée par la police autour d'un trou. Et au fond du trou, le corps abîmé d'un petit garçon. Ses vêtements sont reconnaissables, tout comme la peluche de Winnie l'Ourson qui l'a accompagné dans la tombe. L'identification ne prendra pas longtemps : la petite victime s'appelle Jamie. "... puis, enfin, l'inspecteur David Groves répéta : "Oui. C'est mon fils." Depuis, chaque année à l'anniversaire de Jamie, Groves reçoit une carte de vœux au nom de son fils. Cette année-là, le mystérieux expéditeur s'est surpassé. Le message dit : "Je sais qui l'a tué."
L'actualité totalement subjective du roman policier et du roman noir, films, salons, rencontres avec des auteurs,...
29 juillet 2022
Steve Mosby, "Je sais qui l'a tué" : le roi du thriller émotionnel est de retour
7 juillet 2022
Chris Brookmyre, "Coupez!" : Miss Millicent et le jeune Jerry
Millicent Spark, 72 ans, a passé 24 ans en prison. Elle a été condamnée pour le meurtre de son amant. Vingt-quatre ans de prison : inutile de dire que pendant ce temps-là, le monde a beaucoup changé... A sa sortie, Millicent s'installe chez son frère Alastair, jusqu'au jour où ce dernier meurt suite à une agression. Elle s'en va donc vivre chez Vivian, 75 ans, la sœur du mari d'Alastair. Dans la maison réside également Carla, l'amie de Vivian. Millicent a beaucoup de mal à se faire à sa nouvelle vie : elle a perdu tous ses repères. Missionnée par Vivian pour aller s'acheter un gâteau et un café, histoire de se familiariser avec la vie sociale, elle reste muette lorsqu'on lui demande quel genre de café elle veut, un latte peut-être ? Un latte, vraiment ? Et s'offre une bonne petite dispute avec deux ados qu'elle insulte copieusement lorsqu'ils font mine de l'aider à sortir d'un escalator. "Vieille cinglée!" : les mots claquent... "Puis elle se rappela que son estimation de l'âge des jeunes gens était encore en cours de recalibrage. Toute personne de moins de trente ans lui donnait l'impression que sa place était à l'école." Millicent a beau être désorientée, elle n'en a pas pour autant perdu son fort caractère.