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4 mars 2020

Gabino Iglesias, Santa Muerte : Sainte Mort, priez pour lui

Austin, Texas. Gabino Iglesias n'est pas du genre à prendre des gants : dès la première page, Fernando est braqué, enlevé, dépouillé, emmené dans le coffre d'une voiture, tabassé par des hommes qui ne plaisantent pas, avec à leur tête le dénommé Indio, un tatoué à l'haleine fétide. Fernando apprend à ses dépens que lorsqu'on est dealer, il n'est pas prudent d'écouter de la musique avec les écouteurs de son Ipod réglés à fond. Quand on est dealer, il faut garder une oreille attentive, sinon... C'est le moment ou jamais pour lui d'invoquer Santa Muerte, sa protectrice. S'il s'en sort à peu près indemne, le malheureux Nestor, lui aussi capturé par les sales types, n'aura pas la même chance. Devant les yeux écarquillés d'horreur de Fernando, il perdra deux de ses doigts, et finira décapité... 

On l'a bien compris, nous ne sommes pas dans le milieu policé des affaires, ou plutôt si, celui des affaires de dope. Les hommes qui ont enlevé Fernando et décapité Nestor font partie du fameux gang historique de la Salvatrucha, et ils ont un sens de la communication un peu particulier, c'est tout. Le message ?  Il s'adresse à Guillermo, dit el gordo, le chef de Fernando, instamment prié d'abandonner aux nouveaux arrivants de la Salvatrucha la majeure partie du territoire qu'il contrôle. Autant lui demander d'aller se pendre : le centre ville est sa principale source de revenus. Santa Muerte a du boulot...

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