Franck sort de prison, cinq ans à l'ombre. C'est Jessica, la compagne de son frère Fabien, qui vient le chercher pour l'emmener dans la maison de sa famille, sous le soleil écrasant du sud-ouest. Là vivent la mère de Jessica, mégère aux cheveux rouges, clope au bec et grande gueule; et son père, qui gagne sa vie en retapant des voitures pour une bande de truands du coin. Fabien n'est pas là: il est parti en Espagne pour "affaires", nul ne sait exactement quand il va rentrer. Et puis Rachel, petite personne brune en robe rouge. Rachel qui ne parle pas beaucoup, qui range sa chambre avec une méticulosité maniaque, qui ne supporte pas de boire dans un verre pas propre. Rachel, fille de Jessica.
L'actualité totalement subjective du roman policier et du roman noir, films, salons, rencontres avec des auteurs,...
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18 janvier 2017
12 avril 2014
Hervé Le Corre,"Après la guerre", la vie ou la mort ?
Autant le dire tout de suite, ce roman remet les pendules à l'heure. Les pendules de l'écriture, à l'aune d'une exigence rare au service d'une construction romanesque remarquable. Avec Après la guerre, Hervé Le Corre livre une œuvre complexe et passionnante sur fond d'histoire, de politique et de constat social. Il se lance aussi dans une exploration de l'âme humaine dont le lecteur qui le suit ne sort pas indemne. Les jurés du prix "Le point" du polar européen ne s'y sont pas trompés, puisqu'ils lui ont décerné le prix de cette année aux Quais du polar. Un prix remis par James Ellroy en personne (voir ici ).
Jean, Daniel, Olga, Irène. Bordeaux, 1944. Olga est juive et communiste, son mari Jean est volage et joueur, leur petit garçon Daniel est... un petit garçon. Arrive la rafle. Jean et Olga sont envoyés vers les camps. Daniel est caché sur le toit, en attendant que des amis du couple viennent le chercher. Daniel ne reverra jamais sa mère, victime des nazis. Et s'il revoit son père, 15 ans plus tard, furtivement, juste avant son départ pour l'Algérie, c'est sans le savoir.
Jean, Daniel, Olga, Irène. Bordeaux, 1944. Olga est juive et communiste, son mari Jean est volage et joueur, leur petit garçon Daniel est... un petit garçon. Arrive la rafle. Jean et Olga sont envoyés vers les camps. Daniel est caché sur le toit, en attendant que des amis du couple viennent le chercher. Daniel ne reverra jamais sa mère, victime des nazis. Et s'il revoit son père, 15 ans plus tard, furtivement, juste avant son départ pour l'Algérie, c'est sans le savoir.
12 novembre 2013
Le polar français successeur du polar nordique?
Telle est la prédiction du site Connexion, destiné aux résidents anglophones en France. Ken Seaton, auteur de l'article, constate la popularité grandissante de Pierre Lemaître, dont la trilogie Camille Verhoeven va bientôt être intégralement traduite en anglais, et de Fred Vargas, qui a déjà obtenu quatre récompenses de la Crime Writers' Association anglaise.
Frank Wynne, traducteur de Pierre Lemaître, a confié à Connexion : "Les lecteurs de romans policiers aiment éprouver un sentiment d'étrangeté, ils aiment les nouveaux lieux, les paysages bizarres, psychologiques et physiques. Ce qui me fascine le plus est que les nouveaux auteurs français sont plus intrigués par le "pourquoi" du crime que par le "comment"; ils écrivent des romans qui ne sont pas simplement des énigmes intellectuelles, mais qui présentent une profondeur des personnages, et peut-être plus important encore, la nature ambiguë de la culpabilité, du mal et de la moralité. Leurs toiles ne sont pas en noir et blanc, mais utilisent une "grisaille" trouble et fascinante."
L'auteur évoque également les noms d'Antonin Varenne, Hervé Le Corre et Dominique Sylvain.
L'article est à lire intégralement ici.
Frank Wynne, traducteur de Pierre Lemaître, a confié à Connexion : "Les lecteurs de romans policiers aiment éprouver un sentiment d'étrangeté, ils aiment les nouveaux lieux, les paysages bizarres, psychologiques et physiques. Ce qui me fascine le plus est que les nouveaux auteurs français sont plus intrigués par le "pourquoi" du crime que par le "comment"; ils écrivent des romans qui ne sont pas simplement des énigmes intellectuelles, mais qui présentent une profondeur des personnages, et peut-être plus important encore, la nature ambiguë de la culpabilité, du mal et de la moralité. Leurs toiles ne sont pas en noir et blanc, mais utilisent une "grisaille" trouble et fascinante."
L'auteur évoque également les noms d'Antonin Varenne, Hervé Le Corre et Dominique Sylvain.
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