Telle est la prédiction du site Connexion, destiné aux résidents anglophones en France. Ken Seaton, auteur de l'article, constate la popularité grandissante de Pierre Lemaître, dont la trilogie Camille Verhoeven va bientôt être intégralement traduite en anglais, et de Fred Vargas, qui a déjà obtenu quatre récompenses de la Crime Writers' Association anglaise.
Frank Wynne, traducteur de Pierre Lemaître, a confié à Connexion : "Les lecteurs de romans policiers aiment éprouver un sentiment d'étrangeté, ils aiment les nouveaux lieux, les paysages bizarres, psychologiques et physiques. Ce qui me fascine le plus est que les nouveaux auteurs français sont plus intrigués par le "pourquoi" du crime que par le "comment"; ils écrivent des romans qui ne sont pas simplement des énigmes intellectuelles, mais qui présentent une profondeur des personnages, et peut-être plus important encore, la nature ambiguë de la culpabilité, du mal et de la moralité. Leurs toiles ne sont pas en noir et blanc, mais utilisent une "grisaille" trouble et fascinante."
L'auteur évoque également les noms d'Antonin Varenne, Hervé Le Corre et Dominique Sylvain.
L'article est à lire intégralement ici.
L'actualité totalement subjective du roman policier et du roman noir, films, salons, rencontres avec des auteurs,...
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12 novembre 2013
24 avril 2011
Pierre Lemaitre - Robe de marié
Je suis un peu énervée. Cela faisait un moment que je tournais autour de ce livre, bonnes critiques, prix Cognac, prix des lecteurs de "Elle", bonne tête, propos intéressants entendus lors d'une table ronde sur le livre numérique, bref j'étais à peu près sûre de mon coup en ouvrant ce roman, et je jubilais bêtement à l'idée que j'allais enfin "tomber" pour un auteur français, Monsieur ! Vous l'avez compris, 270 pages plus tard, je suis déçue. Les critiques s'entendent à penser que l'histoire est bien tordue et la construction des plus habiles. Alors peut-être est-ce moi qui ai mal lu, mais au bout de 30 pages j'avais l'impression de connaître la fin, ce qui est embêtant pour les 240 pages suivantes. De quoi ça parle ? D'une jeune femme bien sous tous rapports à qui il arrive tellement de malheurs qu'on en croirait presque qu'elle a pété les plombs et est devenue une serial killeuse. Pourquoi pas ? Le problème, c'est qu'à aucun moment je ne suis parvenue à m'intéresser à cette Sophie-là. Elle a beau multiplier les horreurs (Lemaître n'hésite pas à la mettre en scène en tueuse d'enfant innocent), je ne la sens pas, cette fille. Sa vie d'avant le pétage de plombs n'a rien de passionnant, celle d'après non plus. Elle est en cavale et normalement, j'aurais dû me mordre les ongles jusqu'au sang pour savoir si elle allait en réchapper et faire enfin éclater l'ignoble vérité. Eh bien non, pas l'ombre d'une inquiétude, et pourtant je suis une personne sensible ! Alors je suis déçue, agacée et je me jure une fois de plus que plus jamais je ne me fierai aux critiques et aux récompenses (j'exagère un peu, c'est vrai, mais à peine). En revanche, mon ami Fred a glissé dans mon sac la Trilogie berlinoise de Philip Kerr, et dès les premières lignes, j'ai oublié l'ami Lemaitre. J'en reparlerai quand j'aurai fini, mais en plus l'autobiographie de Keith Richards me tire par la manche, elle fait presque 700 pages et j'ai du mal à résister.
Pierre Lemaitre - Robe de marié - Calmann Lévy
Pierre Lemaitre - Robe de marié - Calmann Lévy
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