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10 mai 2017

Pierre-François Moreau, "La soif" : Los Angeles, Andalousie


A Los Angeles, Andalousie, on est loin de Hollywood. Mais tout près de Marbella, horreur absolue, rendez-vous des parvenus honnêtes ou moins honnêtes. Tout près aussi d'Algesiras et de Gibraltar, point de fuite de la perspective andalouse. A Los Angeles, il n'y a pas la mer, il fait chaud. Et soif. il y a des hangars, une ligne de chemin de fer, des parkings, des camions qui viennent de partout... et une pharmacie. Dans la pharmacie, Victor vend une bouteille d'eau Velvar à un malheureux en blazer, égaré là avec sa voiture de location. Un malheureux en sueur, épuisé, desséché. Mais porteur d'une carte officielle du service de lutte contre les contrefaçons. La bouteille de Velvar est une contrefaçon, elle contient une immonde flotte pleine de nitrates... De la contrefaçon d'eau minérale ? Vraiment ? Les premières pages de La soif plantent parfaitement le décor - chaleur accablante, déshydratation menaçante - car leur auteur a du savoir-faire. Comment va-t-on s'en sortir ? Que se passe-t-il vraiment à Los Angeles, où "il suffisait de taper dans un palmier nain pour voir dégringoler les mafieux russes, géorgiens, ukrainiens, les maquereaux bulgares, les blanchisseurs finlandais les parrains marocains, siciliens et leurs  cousins napolitains, la pègre espagnole, les cachochymes nazis, les caudataires franquistes, la racaille colombienne, albanaise ou roumaine, les marchands d'esclaves, les putes de l'Est..."? 

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