Décidément, après William Boyd qui crée "son" James Bond, voilà que l'auteur irlandais John Banville publie une enquête de Philip Marlowe ! Sous son pseudonyme de Benjamin Black, qu'il utilise pour ses romans noirs.
Le titre de cette nouvelle enquête : La blonde aux yeux noirs. Banville lit Chandler depuis son adolescence, et éprouve pour lui une véritable admiration, puisqu'il considère que c'est lui qui a fait entrer le roman noir dans la "vraie" littérature. Son Marlowe diffère peu de celui de Chandler, dit-il. "Je me suis glissé à l'intérieur de la voix de Chandler. C'était plus facile que je ne pensais."
La plupart des romans de John Banville sont publiés en France par Robert
Laffont (La lettre de Newton, Le livre des aveux, Athena, Impostures,
La mer, Infinis). Quant à Benjamin Black, plusieurs titres sont disponibles en 10/18 (La disparition d'April Latimer,
Les disparus de Dublin, La double vie de Laura Swan.
Et quand on lui demande la différence entre John Banville et Benjamin Black, le vainqueur du Booker Prize 2005 répond : "Benjamin Black marche sur la corde raide : il ne regarde jamais derrière lui, ni en bas, il ne s'arrête pas. Il continue jusqu'à la fin. Banville est une taupe qui creuse aveuglément dans le noir, sans savoir ce qu'il fait."
Lire l'article (en anglais)
L'actualité totalement subjective du roman policier et du roman noir, films, salons, rencontres avec des auteurs,...
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7 mars 2014
15 janvier 2013
Quand Raymond Chandler joue les figurants pour Billy Wilder...
Apparition éclair de Raymond Chandler dans le formidable Assurance sur la mort de Billy Wilder, d'après le roman de James M. Cain. L'homme qui lit sur sa chaise, c'est lui... Si vous êtes anglophone, vous pouvez avoir l'article sur le site openculture . Pour résumer, Chandler n'était pas homme à pavaner devant les caméras. Les historiens du cinéma se demandent donc comment il a bien pu se retrouver là! Cette scène, longtemps passée inaperçue, puis oubliée, a été remarquée pour la première fois par un historien du cinéma français (Olivier Eyquem) et deux auteurs américains (Marc Coggins et John Billheimer), plus de 60 ans après la sortie du film. Olivier Eyquem l'annonça sur son blog en 2009.
12 décembre 2011
Les trésors de Chandler vendus chez Sotheby's

24 avril 2011
Les carnets de Raymond Chandler

Et pour finir, une nouvelle intitulée English summer - A gothic romance, son dernier texte publié juste avant sa mort en 1959, témoigne de sa passion pour la littérature anglaise et pour le vieux continent - n'oublions pas que Chandler, avant de s'installer en Californie, a grandi à Londres et a même passé plusieurs mois en Allemagne et en France. Dans ce conte désabusé et amer qui a pour décor la campagne anglaise, on retrouve la précision et la cruauté des descriptions, les phrases cinglantes, les pirouettes ironiques ou à la limite du tragique. En particulier, la description toute en longueur et en sinuosité d'une blonde chevelure féminine...
Cette nouvelle, et beaucoup d'autres, viennent d'être republiées en français dans la collection Omnibus, sous le titre Les ennuis, c'est mon problème
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