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28 décembre 2015

Le dernier billet (ronchon) de l'année

Vous l'avez peut-être remarqué, je ne me défoule pas souvent sur les lectures que je n'ai pas aimées. Et pourtant, il y en a ! Cette fois, l'agacement est trop fort, faut que ça sorte. Heureusement, le mois de janvier s'annonce particulièrement riche en bonnes nouvelles...
Vous vous rappelez peut-être que l'an dernier, Ombres noires nous avait offert deux novellas très réussies signées John Connolly et Thomas H. Cook (pour vous rafraîchir la mémoire, c'est par ici ). Cette année, l'éditeur renouvelle l'opération avec deux textes courts signés Reed Farrel Coleman et Mickey Spillane tenant la main, de façon posthume, à Max Allan Collins. Cette fois, l'éditeur américain des versions originales avait imposé un cahier des charges : il fallait que l'histoire ait pour thème central un livre. Bonne idée, a priori. Sauf que, probablement, les deux auteurs soit n'étaient guère inspirés par le sujet, soit n'ont pas pu accorder assez de temps à leur mission ;-).

16 décembre 2012

Quand Ken Bruen et RF Coleman co-signent "Tower", le hard-boiled est au rendez-vous

Inutile de vous présenter Ken Bruen, j'imagine, puisque nous en avons parlé ici maintes fois. En revanche, Reed Farrell Coleman fait son entrée sur le Blog du polar à l'occasion de la parution chez Rivages / Noir du roman à quatre mains qu'il signe avec Ken Bruen, Tower. Coleman, auteur américain de polars "hard boiled", comme il le dit lui-même, peut se vanter d'avoir reçu moultes récompenses (Shamus Award,Macavity, Barry et Anthony Awards, nomination aux Edgar Awards). L'homme est également poète, ce qui n'est pas si courant parmi les auteurs de polars. Il est surtout connu pour sa série des Moe Prager, ex-officier du NYPD à la retraite, dont le premier volume, Angle obscur, a paru en 2001.
Tower est un roman à deux voix : celle de Nick, d'origine irlandaise, fils de flic et bientôt enrôlé dans la bande de Boyle, irlandais certes, mais surtout gangster sans pitié, et celle de Todd, son ami d'enfance, d'origine juive. Naturellement, c'est Ken Bruen qui parle pour Nick, et Coleman pour Todd. Construit en deux parties avec des flash-backs qui jettent des éclairages décisifs sur le passé familial et l'amitié des deux hommes, ce roman est aussi un récit à la Rashomon, où chaque protagoniste raconte en parallèle l'histoire à sa manière.

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