Rafael Reig, "Ce qui n'est pas écrit", c'est ce qui nous fait peur...

Beau début d'année pour les amateurs de romans noirs aux éditions Métailié. Rafael Reig, auteur et critique littéraire espagnol né en 1963, a passé une partie de son enfance en Colombie, puis aux Etats-Unis où il a également enseigné. Reconnu par la critique et le public, récompensé par de nombreux prix, Rafael Reig publie avec Ce qui n'est pas écrit son premier roman noir en français, traduit par Myriam Chirousse, et c'est une réussite.
Carmen et Carlos sont divorcés. Ils ont un fils de 14 ans, Jorge, qui vit avec sa mère. A la veille du week-end, Jorge s'apprête à partir camper avec son père, entre hommes. Carmen et Carlos ont une relation raisonnable en apparence, et pourtant il demeure chez Carmen une méfiance envers son ex-mari, poète raté, mi-enseignant, mi-romancier sans éditeur. Elle est responsable commerciale dans une maison d'édition, vit plutôt bien son divorce, entretient une relation "hygiénique" avec son "amant scandinave", Miguel, marié et père de famille. Carlos, de son côté, a retrouvé Yolanda, son ancienne petite d'amie d'avant Carmen. Et Jorge, à l'âge qu'il a, a un peu de mal à comprendre la relation qui existe entre ses parents. Carlos le voudrait viril, sportif. Il est un peu rêveur, encore à demi plongé dans l'enfance, pas tout à fait ado. Il aime son père, mais son père lui fait peur... Cette randonnée en montagne, il n'en a pas réellement envie. Mais il faut y aller, il faut être à la hauteur.

Clara Sanchez, Ce que cache ton nom, un thriller politico-historique spécial nuit blanche

Julian est un vieil homme, il vit à Buenos Aires, et il se sent bien seul depuis la mort de son épouse. Certes, il a une fille qu'il adore, mais elle a sa vie à vivre... Mais Julian n'est pas un vieil homme comme les autres. Il a consacré sa vie à une mission : retrouver les anciens nazis réfugiés dans le monde entier, et les exposer au grand jour. Car Julian est un ancien déporté, qui a miraculeusement échappé à la mort. Aussi, malgré sa fatigue et sa santé chancelante, le jour où il reçoit de son ami de toujours Salva une lettre lui apprenant que là-bas, en Espagne, là où il a décidé de finir son existence, tout un groupe de vieux nazis mène la grande vie, il n'hésite guère. Le voilà parti, direction la Costa Blanca...