Voilà la huitième enquête du commissaire en colère, écrite par
Valerio Varesi en 2010. Nous sommes à Parme - bien sûr - et c'est l'hiver. Ce qui n'est pas pour déplaire à Soneri : la pluie, le froid, la brume, c'est son univers. Et pour être honnête, c'est vrai qu'on a du mal à l'imaginer en maillot de bain et lunettes de soleil sur une plage de l'Adriatique, le commissaire. Ce jour-là est un jour comme les autres, la pluie inonde les rues, le vent souffle dans tous les sens. Les inondations ont transformé la circulation en enfer urbain et trempé, les sirènes de pompiers retentissent dans tous les quartiers. Comme par hasard, au moment où j'écris ces lignes, l'Émilie-Romagne est victime d'inondations meurtrières...
À l'ordre du jour, un suicide. Autant dire rien, car les suicides ne sont pas du ressort du commissaire Soneri. Mais tout vaut mieux que la réunion chez le questeur : le suicidé s'est pendu dans un vieil hôtel en travaux. Soneri brave les intempéries et se rend sur les lieux du drame, pour s'apercevoir que ses collègues sont déjà intervenus. Ce qui l'agace très fort, car il trouve la scène du suicide un peu trop facile à lire...