Ce roman n'est pas une nouveauté, mais autant l'avouer, je me suis prise d'affection pour Keigo Higashino, et certains de ses romans se glisseront subrepticement au fil de ces chroniques, au rythme de mon exploration. La Maison où je suis mort autrefois n'est pas un polar au sens où on n'y retrouvera pas, contrairement aux deux précédents romans évoqués ici (voir ici) des enquêteurs de police à la recherche de la vérité. Dans ce roman, il est beaucoup question de mémoire, d'identité mais aussi de mensonges. Tout le contraire de la "vérité", donc. Et s'il y a une enquête, elle ne ressemble guère à une investigation policière mais bien plutôt à une recherche de soi.