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29 juin 2022

Luc Chomarat, "L'espion qui venait du livre" : mais à quoi joue l'auteur ?


Riche idée que de rééditer ce livre de Luc Chomarat, publié en 2014 et épuisé depuis... un certain temps. Depuis quelques années, l'été est la saison de Luc Chomarat, et il nous réserve toujours des surprises délicieuses. L'espion qui venait du livre ne fait pas exception à la règle : on sait que l'auteur a pour habitude de s'amuser de son lecteur, de son texte et de lui-même. Là, on peut dire qu'il s'en donne à cœur joie. Dans son collimateur, le roman dit d'espionnage - mais attention, ni John Le Carré ni Graham Greene, non, le roman d'espionnage populaire, de ceux que les hommes des années 50 et 60 emportaient dans leur serviette le matin en allant au bureau, couverture noire, pulpeuse créature, destinations exotiques garanties. N'allez pas croire que notre auteur fasse dans le mépris de classe : bien au contraire, il est bien décidé, en démontant les mécanismes de ces romans de gare, à en faire une sorte d'apologie amusée certes, mais aussi émue, voire un brin nostalgique...

23 juin 2019

Luc Chomarat, "Le dernier thriller norvégien" : le délice glacé de votre été

On annonce une canicule à 40°, on se précipite sur les climatiseurs et les ventilateurs. Voilà une idée toute fraîche pour résister à la chaleur : le nouveau roman de Luc Chomarat qui, après Le Polar de l'été (voir chronique ici), nous offre cette année un de ces bijoux dont il a le secret. Le genre de texte qui donne au lecteur l'impression qu'il est intelligent, ce qui est plutôt malin. Le genre de texte qui vous redonne goût à la littérature, pour peu que vous l'ayez perdu - ça peut arriver... Le genre de texte qui vous arrache un sourire qui ne quittera pas votre visage tant que vous n'aurez pas tourné la dernière page.

28 juin 2017

Luc Chomarat, "Le polar de l'été": ne le cherchez plus...

Luc Chomarat publie son premier roman à 22 ans, fait carrière dans la publicité, revient à la littérature en 2014, et remporte le Grand prix de littérature policière en 2016 avec Un trou dans la toile (Rivages). Virtuose du pastiche et du paradoxe, il ne faillit pas à sa réputation avec Le polar de l'été, un roman qui se savoure mais qui défie quelque peu la chronique, puisqu'il échappe résolument à toutes les classifications et défie joyeusement les approches classiques. On ne va pas mentir : ce genre de roman est salutaire pour le lecteur gourmand, en ce qu'il nous met face à nos vieilles habitudes, à nos facilités et à une certaine paresse.

Allons-y. Dès le début, nous voilà confronté à un problème tout bête : le héros de l'histoire n'a pas de nom. Ce qui somme toute est à peu près normal, puisque le roman est écrit à la première personne. Inutile d'attendre du secours des autres personnages : aucun d'entre eux n'aura la bonne idée d'appeler le héros par son prénom. Nous nous contenterons donc de cette appellation qui convient aussi mal que possible au personnage : le héros. 

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