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29 juillet 2022

Steve Mosby, "Je sais qui l'a tué" : le roi du thriller émotionnel est de retour


Cela faisait quelques années que Steve Mosby n'avait pas fait parler de lui de ce côté de la Manche. Honnêtement, le thriller - tel qu'on le définit en France - n'est pas nécessairement ma tasse de thé... Mais j'avoue un faible pour Steve Mosby, sans doute parce que ses romans, pourtant sacrément effrayants, sont aussi des thrillers où l'auteur ne se contente pas de camper un grand (très) méchant loup et une (oui, c'est souvent une femme) ou plusieurs malheureuses victimes sans défense. Chez Steve Mosby, ce qui se passe dans la tête des enquêteurs est aussi complexe et décisif que ce qui se trame dans celle des tueurs. Je sais qui l'a tué ne fait pas exception à la règle.

Steve Mosby ne perd pas de temps : dès le premier chapitre, l'inspecteur David Groves, accompagné de deux collègues, vit l'instant le plus terrifiant qu'on puisse imaginer. Il fait nuit. Quelque part, dans les bois, les trois hommes marchent. Bientôt, ils sont arrivés. Une tente installée par la police autour d'un trou. Et au fond du trou, le corps abîmé d'un petit garçon. Ses vêtements sont reconnaissables, tout comme la peluche de Winnie l'Ourson qui l'a accompagné dans la tombe. L'identification ne prendra pas longtemps : la petite victime s'appelle Jamie. "... puis, enfin, l'inspecteur David Groves répéta : "Oui. C'est mon fils." Depuis, chaque année à l'anniversaire de Jamie, Groves reçoit une carte de vœux au nom de son fils. Cette année-là, le mystérieux expéditeur s'est surpassé. Le message dit : "Je sais qui l'a tué."

22 février 2013

Avec "Un sur deux", Steve Mosby fait une entrée remarquée

Oui, je sais, je suis aussi en retard que le lapin d'Alice. Premier roman de Steve Mosby paru en français, Un sur deux ne mérite peut-être pas les comparaisons de la 4° de couverture, qui d'ailleurs ne rendent pas service au livre car le lecteur du Silence des agneaux risque d'être un brin surpris à la lecture de ce Un sur deux... Pas d'agent du FBI, puisqu'on est au nord de l'Angleterre, pas d'agent féminine surdouée, pas de psychiatre fou, pas de cannibale, pas d'agents équipés de vision infrarouge. En revanche, un jeune flic, Mark, qui prend son premier poste auprès d'une légende vivante de la police, John Mercer, auteur d'un livre respecté sur le crime et connu pour avoir pratiquement tout sacrifié à l'arrestation d'un serial killer, malheureusement manquée. Sans compter que le meurtrier, pour faire bonne mesure, a réussi à avoir la peau d'un flic au moment où il allait l'arrêter. Mercer a payé cher cet échec: une bonne vieille dépression nerveuse, suivie d'un retour difficile, d'une vie conjugale franchement gâchée et d'un état de santé genre "j'ai pris dix ans en six mois"...

9 janvier 2013

Steve Mosby, Des "Fleurs de l'ombre" à "Dark Room" : un auteur, plusieurs visages

Les fleurs de l'ombre, publié par Sonatine vient de sortir en poche (Points Seuil) et fait partie de la sélection du meilleur polar Points. C'était l'occasion d'en parler. Steve Mosby, auteur anglais né en 1976, a publié son premier roman, The Third Person en 2003. Il faudra attendre 2008 pour que Sonatine traduise en français son troisième ouvrage, Un sur deux, puis Ceux qu'on aime, et enfin Les fleurs de l'ombre.
Les fleurs de l'ombre, c'est un peu du quitte ou double. Mosby a en effet choisi un mode narratif de type labyrinthique, avec plusieurs niveaux de lecture et plusieurs perspectives. Les lecteurs qui privilégient le style linéaire auront donc un peu de mal avec ce roman. Et pourtant le jeu en vaut la chandelle.

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