Dans son dernier roman, Bleu de Prusse (voir chronique ici), Philip Kerr nous avait entraînés à la suite de Bernie Gunther à Berchtesgaden en 1939 pour l'enquête de tous les dangers... Nous retrouvons Bernie pour une treizième aventure : nous sommes en 1957, il est employé à la morgue d'un hôpital de Munich, il ronge son frein, rumine sa solitude. Aussi quand une vieille connaissance lui propose un emploi d'inspecteur dans la plus grosse compagnie d'assurances du pays, il n'hésite pas longtemps. Un bon salaire, une voiture de fonction, un emploi honorable... Bernie a 61 ans, il se dit qu'après tout, se ranger des voitures n'est peut-être pas une si mauvaise idée. Mais son destin en décide autrement, heureusement pour nous : c'est en Grèce que va l'entraîner sa première affaire, qui bien sûr va le mener bien au-delà d'une simple escroquerie à l'assurance. Ce deuxième ouvrage publié en français après la mort de Philip Kerr est un roman puissant, au rythme impeccable, aussi intelligent qu'addictif (voir la chronique complète ici).
Philip Kerr, L'offrande grecque, traduit par Jean Esch, Le Seuil
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