Après lecture de
l'Introuvable, le dernier des 5 romans proposés dans une nouvelle traduction (parue chez Quarto Gallimard) le bilan est plutôt mitigé: 2/5. La note peut paraître sévère mais en fin de compte seuls
Le faucon Maltais et
La clé de verre méritent l'appellation de chef d’œuvre. Les trois autres (
Moisson rouge, Sang maudit et
L'introuvable) donnent l'impression que l'auteur cherchait encore son style en s'aventurant dans des récits plus ou moins brouillons et en tout cas très loin du talent qu'on lui attribue. Jusqu'à présent (comme tout le monde) n'ayant lu que
Le faucon maltais et encore dans son ancienne traduction j'étais naïvement d'accord avec l'idée que Hammett était un révolutionnaire du polar noir américain des années 30. Mais depuis cette nouvelle expérience littéraire rendue possible grâce à la publication du gros volume paru chez Quarto Gallimard, mon impression est plutôt refroidie et je ne saurai trop conseiller au lecteur encore ignorant de l’œuvre de Hammett ainsi qu'à tous ceux qui recherchent avant tout le plaisir brut du bon vieux polar en noir et blanc de commencer par lire
le Faucon Maltais traduit de l'américain par Pierre Bondil et Natalie Beunat. Ensuite ils pourront s'aventurer dans les autres récits en gardant la tête froide et l'esprit ouvert car j'avoue avoir eu parfois l'envie de refermer cette compilation et de l'oublier quelque temps sur une étagère.
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