C'est en constatant l'apparition d'un rayon entièrement consacré aux compils de classiques du polar à ma Fnac que je m'interroge sur la véritable destination de ces livres aux caractères tellement petits qu'il faut une loupe pour en lire certains. De plus, imprimés sur papier bible un poil trop fin, leur lisibilité est rendue encore plus difficile à cause de la présence fantôme de la page du dessous. Cela me fait penser à ces énormes ouvrages de bibliothèque destinés aux étudiants ayant 10/10 à chaque œil qui peuvent facilement passer des heures sur un texte en corps 7 sans souffrir d'aucun désagrément.
C'est d'autant plus rageant que ces compilations proposent les indispensables difficiles à trouver même d'occasion. Que faire ? Je ne vois qu'une solution: le livre électronique. Mais encore faudrait-il que ces textes soient disponibles à des prix compétitifs. Ainsi on pourrait s'offrir tout Sherlock Holmes, Chandler et Hammett d'un coup sans manger des pâtes pendant un mois. Plein de bonne volonté, j'ai essayé un de ces petits readers - justement à la Fnac - où je suis tombé sur un vendeur très aimable et compétent qui a pris le temps de m'expliquer en détail leur fonctionnement (en particulier la possibilité d'agrandir les caractères). Avec un couac tout de même: tous les appareils en rayon n'avaient aucun livre téléchargé pour la démonstration. J'ai l'impression que le serpent se mord la queue. C'est décidé, à partir d'aujourd'hui je ne rate plus aucun vide-grenier, été comme hiver. Équipé de deux énormes cabas que je remplirai de tous les polars sympas à 50 centimes que je trouverai (sauf les nanars évidemment). On verra le problème du stockage plus tard même si je sens que le garage va vite se transformer en bibliothèque.
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