22 mars 2012

Conan Doyle, auteur de polars historiques

Nous avions déjà remarqué que le papa de Sherlock Holmes était un grand amateur de récits historiques sur l'Amérique des années 1870, au temps de la conquête de l'Ouest et des pionniers. En voici une nouvelle preuve avec La Vallée de la peur qui comme dans Une étude en rouge (lire la chronique parue dans ce blog) est construit en deux parties distinctes. L'enquête classique du détective est ici suivie d'un récit historique, entre aventures pures et dures et étude sociale détaillée, qui raconte le passé des protagonistes du début du roman. Dans cette quatrième aventure de Sherlock Holmes, Conan Doyle nous plonge dans l'univers des mines aux USA en 1875. Alors que les grandes villes regorgent déjà d'immeubles démesurés, dans ces contrées encore sauvages c'est le règne de la peur due aux associations maçonniques qui font régner la terreur chez les petits propriétaires qui n'acceptent pas leurs règles et leurs protections. L'auteur raconte le parcours initiatique d'un personnage ambigu dont on découvrira la véritable identité dans les dernières pages, donnant un nouvel éclairage au début du récit. Il y est aussi question des fameux Pinkerton, détectives efficaces et parfois sans scrupules, craints par les bandits de toutes sortes qui  peuplaient alors ces contrées sauvages. Ce roman, considéré comme le meilleur de l'auteur se lit d'une traite et séduira toutes les générations. Surtout le récit historique qui est particulièrement soigné avec des personnages aux caractères bien trempés. En plus il s'agit d'un petit livre de 215 pages qui se glisse dans la poche et vous tiendra compagnie pendant les trajets en transports en commun.

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