29 mars 2012

Cure de jouvence pour les classiques

 
Sherlock ou le jeu des sept erreurs

Amusant le principe de prendre un personnage mythique et de le moderniser avec tous les accessoires contemporains qui étaient absents de l'histoire d'origine. Le nouveau Sherlock diffusé sur France 4 le mercredi soir est exactement dans cette ligne de mire avec son détective à la limite de l'autisme, donc génial mais aussi survolté. Un Watson engoncé dans des petits pullovers colorés et une vareuse pseudo militaire, traînant comme un boulet son amitié sincère et indéfectible.
Les scénaristes ont habilement utilisé les histoires de Conan Doyle, reprenant l'intrigue des romans avec les même noms de personnages mais dans un contexte d'enquête complètement différent. Ainsi le chien des Baskerville devient une aventure à haut risque dans un laboratoire mystérieux où il est question d'animaux mutants et de neurotoxiques. On sent tout de même la tendance Docteur Who derrière tout cela: des séries destinées à un public anglo-saxon d'ados, le téléphone portable vissé sur l'oreille, avec des personnages un poil gamins et surtout espiègles, si possible du même age que les spectateurs. Mais tout de même susceptibles de séduire toutes les générations, il faut bien faire de l'audience ! Watson par exemple est sensé avoir bourlingué d'une guerre à l'autre au Moyen-Orient et il donne l'impression de passer le bac à la fin de l'année. Il n'y a que madame Hudson qui joue le rôle de la mère nourricière et protectrice qui a eu droit à un traitement esthétique du troisième âge. J'ai l'impression qu'un de ces quatre on va nous faire le coup d'un Poirot à la maternelle pour les petits si cela continue !
Fred

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