2 décembre 2012

Jérémie Guez, interview en roue libre !

Si vous ne connaissez pas Jérémie Guez, vous n'avez aucune excuse ! Ses deux premiers romans (Paris la nuit et Balancé dans les cordes, tous deux parus chez La Tengo) ont été chroniqués ici avec enthousiasme et cela faisait un moment que j'avais envie de vous offrir une interview avec cet auteur qui  propose du roman noir francophone une approche novatrice et, disons-le franchement, excitante ! Ces deux romans sont les deux premiers d'un triptyque parisien dont la dernière partie paraîtra au printemps 2013.

Cultivé, curieux, enthousiaste, Jérémie Guez s'est prêté au jeu de l'interview "en roue libre" telle que nous aimons la pratiquer quand nous avons la chance de pouvoir organiser un entretien en "live" ! Merci à lui.

Vous écrivez sur Paris et sa proche banlieue, pourtant vous avez passé votre enfance et votre adolescence à Nantes.
En fait je n'ai jamais été très éloigné de Paris. Toute ma famille est ici, j'y venais souvent quand j'étais enfant. Et je m'y suis installé vers dix-neuf ans pour mes études. J''avais déjà commencé à écrire quand j'étais au collège, vers 15 ans. Mais j'ai vraiment repris l'écriture à mon arrivée à Paris. En réalité, l'écriture demande juste qu'on se réserve le temps nécessaire, ce n'est pas incompatible avec des études. En plus, c'est une forme de création peu exigeante en termes financiers : du papier, un stylo, et c'est parti. Et puis contrairement à des formes d'expression comme la peinture ou la musique, l'écriture n'exige pas un apprentissage technique poussé. On apprend tout seul, en lisant et en écrivant.

Vous voulez dire que le travail d'écriture en soi est un apprentissage ?

Oui, d'autant plus que je suis plutôt du genre besogneux, même si je me considère comme paresseux.

Le fait d'écrire des livres courts comme les vôtres, est-ce qu'en fait cela ne représente pas plus de travail que certains pavés qui font ployer les rayonnages des librairies et des bibliothèques?
C'est drôle que vous me posiez cette question, car généralement on me reprocherait plutôt la brièveté de mes livres! En fait je coupe beaucoup, je n'impose pas de détails, je ne me regarde pas écrire, je ne me lance jamais dans de folles descriptions. J'essaie d'en donner assez au lecteur pour qu'il puisse faire son propre chemin.J'essaie de faire court, nerveux. Avant de découvrir des romans noirs modernes (James Ellroy, Edward Bunker), je me rappelle avoir lu des choses très courtes, comme Chandler et Goodis. David Goodis m'a toujours impressionné par son économie de mots; son vocabulaire est très réduit et pourtant cela colle parfaitement avec ce qu'il raconte, cette misère noire. Arriver à cette alchimie parfaite, avec une économie de mots,de pages, de personnages et de descriptions, je trouve ça éblouissant.
Et puis je ne fais pas de thriller ! Dans le genre thriller, le volume est important, les lecteurs attendent cela, c'est très codifié. Il faut un rythme particulier, des rebondissements obligatoires. Je ne me sens pas tenu par ces codes-là, et c'est très bien comme ça, pour le moment en tout cas. Dans le noir, il y a une liberté formidable. Après mon premier roman, je ne me suis pas senti contraint par des impératifs commerciaux, j'ai poursuivi dans la même voie. En plus j'ai la chance d'avoir un éditeur qui, contrairement à beaucoup d'autres, ne m'impose pas de contrainte de longueur. D'ailleurs c'est quelque chose qui me rend perplexe : je ne suis pas certain que l'épaisseur d'un livre soit un argument commercial imparable.
Cette année, je me suis plongé dans la rentrée littéraire, et j'ai lu beaucoup de romans où j'avais l'impression que l'auteur "tirait à la ligne". J'ai lu des textes très bons et très courts, mais aussi des livres où vraiment on sentait qu'il fallait obtenir un objet qui tienne une belle place dans la bibliothèque. En fait j'ai un peu l'impression d'être pris pour un pigeon avec ce genre de livres qui reproduit le même type d'effets à longueur de pages. En plus, dans le roman noir, il y a un ressort décisif : la frustration. J'ai été nourri par les films noirs et les romans noirs qui fonctionnent à l'économie. Attention, je suis admiratif de celui qui parvient à écrire 500 pages sur un type qui a une histoire avec sa voisine, je serais bien incapable de le faire!

Vous nous avez parlé de Goodis, mais vous avez aussi cité Chandler et Hammett.

Je dois dire que j'ai une préférence pour Chandler, son humour, ses dialogues très travaillés. Hammett, c'est beaucoup plus violent, presque brutal.

Et James Cain?
Je l'aime beaucoup aussi, mais il a un côté très social. Je crois que c'est un défaut du roman noir français que d'être social mais sur le mode didactique. A mon sens, Cain en dit plus en restant très sobre, en se concentrant sur les personnages et l'intrigue. Le lecteur sait lire entre les lignes, il comprend très bien ce qui se passe, il faut lui faire confiance !  C'est probablement lié à l'histoire spécifique du roman policier français et particulièrement du néopolar. Pour ma part, j'ai une affection particulière pour quelqu'un comme Horace McCoy, qui réussit à atteindre l'équilibre parfait entre l'intrigue et la peinture sociale, qui est très forte sans être pesante.

Vous avez donc commencé à écrire à quinze ans. Comment ?

A l'époque, je n'avais pas du tout de perspective, mais au moins un objectif : aller à la fin d'une histoire, suivre la trajectoire jusqu'au bout. C'est comme ça que j'ai commencé Paris la nuit. Pendant longtemps, il n'y avait que quelques scènes. Ce n'est que plus tard, vers 20 ans, que j'ai repris tout cela et que j'ai retravaillé le matériau pour en faire un roman.C'était d'ailleurs assez fastidieux de reprendre un travail qui avait déjà quatre ou cinq ans ! Mais d'un autre côté, je ne partais pas de zéro, j'avais déjà les personnages et l'intrigue, j'ai essayé de récupérer ce qu'il y avait de bon. Du coup, ce premier roman est un vrai premier roman : il manque de métier, il n'a pas de dramaturgie bien huilée, la chute est directe et violente. il est spontané en ce qu'il est direct, il va droit au but. En plus, je n'éprouve aucune empathie pour le personnage, je n'ai pas voulu en faire une victime ou un héros. Je n'avais pas envie d'édulcorer le propos et d'en faire une victime sociale.

Justement, comment vous positionnez-vous vis-à-vis d'une certaine littérature sociale très victimisante?
Tous les personnages de fiction sont responsables de ce qui leur arrive. Je ne revendique rien de social ni de politique. Mes personnages ont leur vie, leurs problèmes, ils vivent en France. On peut toujours relativiser et se dire que le gamin qui vit en Inde est encore plus défavorisé... Je suis dans la pure fiction, quoiqu'il arrive, je n'ai pas de position morale. Cela me fait penser au procès d'intention qu'on fait aux œuvres très violentes. Je me rappelle le film d'Oliver Stone, Tueurs nés. On accusait Oliver Stone d'inciter les gamins à agir comme ses personnages. Je ne suis pas d'accord avec ça. Je pense qu'on ne peut pas dévaloriser le mal tout le temps. Pour moi, le bon et le beau, ce n'est pas la même chose. C'est un peu notre problème en France : on est toujours dans un schéma très manichéen, dont les Anglo-saxons souffrent moins car ils restent très attachés à l'histoire. Le bon exemple, c'est The Yards, le film de James Gray. Dans ce film, à la fin, on ne peut pas dire "Un tel est la victime, un tel est un salaud". Personne n'est coupable, personne n'est victime finalement. Ça n'est de la faute de personne, c'est la faute de tout le monde. C'est cela qui m'intéresse : le destin. Cela et garder la cohérence de mes personnages en fonction de leur histoire; il n'y a pas de rédemption. Il faut une certaine logique. La rédemption, le happy end, ce sont des choses qui ne me conviennent pas du tout. Ce qui m'intéresse, c'est la trajectoire. Les lecteurs sont assez intelligents pour avoir leur propre position politique. Je revendique le droit à la pure fiction. Ce qui ne m'empêche absolument pas d'admirer des auteurs comme Manchette, voire des œuvres militantes. Ce côté didactique est très européen : par exemple dans le film 1900, de Bertolucci, j'adore la première partie avec l'enfance, où l'on voit bien les tenants et les aboutissants historiques, voire politiques, de la situation, mais je décroche dès la deuxième partie, quand le film devient didactique, ultra-politique et militant.

Dans chacun de vos romans, il s'agit de destins tragiques. Ne craignez-vous pas qu'on ne le perçoive comme quelque chose d'un peu systématique : on est dans un milieu social difficile, donc les destins sont forcément tragiques ?
Pour commencer, il y a une vraie différence entre Paris la nuit et Balancé dans les cordes. Dans le premier, le personnage principal n'a aucune excuse, dans le deuxième, il a des circonstances atténuantes. Le second est en quelque sorte résigné, il est dans le sacrifice. Les décisions que prend le personnage de Balancé dans les cordes sont des décisions de facilité, malgré les apparences. Il pourrait partir, faire autre chose, mais ce serait plus difficile pour lui de quitter son milieu, de conquérir autre chose. En fait, il y a une forme de déterminisme dans le deuxième personnage : il s'empêche de jouir !Il n'y a pas de fatalité, mais en fait c'est le genre qui veut ça. D'ailleurs, au cinéma, on voit de moins en moins de gens mourir à la fin. Je me rappelle certains films d'Arthur Penn, d'Alan Pakula, voire de Jean-Luc Godard : le héros mourait à la fin parce que c'était dans la logique et dans la cohérence du personnage et de l'histoire. Je suis très attaché à cette cohérence. Dans ces films, il ne s'agissait pas de choquer le spectateur, mais de rester cohérent. Ces films où les personnages ont pris dix balles dans la peau et s'en sortent quand même, j'ai du mal... C'est pour cela que j'aime Ellroy : il ne sent absolument aucune obligation morale envers ses personnages. Curieusement, les Européens tolèrent chez les Anglo-saxons ce qu'ils n'acceptent pas de leurs propres auteurs. On a tendance à juger la nature des auteurs à l'aune de la morale de leurs personnages, ce qui est une aberration.

Qu'est-ce que vous pensez de l'ambition d'historien d'Ellroy?
A mon avis, le sens de l'histoire et la théorie du complot qu'on retrouve chez Ellroy servent à alimenter sa propre folie. D'ailleurs j'ai remarqué qu'au début, ses romans sont très structurés, avec des personnages bien distincts, et à un moment, tout éclate, c'est le cataclysme et on ne sait plus du tout démêler l'histoire de la fiction. Il parvient à resculpter l'histoire de l'Amérique à l'aune de sa propre folie et de son génie. Et pratiquement personne ici n'ira l'attaquer parce que ses personnages sont des salopards finis !


Il y a donc chez vous une notion de non-retour, qu'on ne retrouve pas dans les thrillers où la rédemption est fréquente. Dans votre troisième roman, qui va sortir au printemps chez La Tengo, allez-vous poursuivre dans la même veine?
Oui, j'ai voulu tisser des liens très ténus d'un livre à l'autre. Toujours dans l'esprit de cohérence, même si les romans sont différents. Certains personnages secondaires se sont croisés. Et puis il y a le personnage de l'étudiante, qu'on retrouve dans les deux premiers romans. Ce personnage féminin me permet d'illustrer le côté un peu complexé des personnages, qui se disent "cette fille-là, elle n'est pas pour moi."

A ce sujet, le fait d'avoir choisi la boxe pour votre personnage a-t-il une signification particulière?

Oui, bien sûr : l'ascèse, la souffrance, l'absence d'argent. La boxe, ce n'est pas le football. La boxe c'est aussi un milieu populaire. Je trouvais que c'était très codifié, surtout la boxe anglaise, qui est un peu considérée comme ringarde aujourd'hui. C'est une autre époque, celle de mon père où les grands matches étaient retransmis à la télé. Il y a ce côté moine guerrier du gars qui doit s'entraîner tous les soirs, n'a plus le droit de faire l'amour... Pour mon personnage, le fait d'aller s'entraîner tous les soirs, c'est sa petite victoire à lui. C'est un type doué, mais pas très ambitieux. Son entraînement, c'est ce qui le fait tenir. C'est sa chance. Il fait ça pour rester honnête et droit, et d'ailleurs dès qu'il arrête, c'est le début des ennuis, et il commence à accepter ce qu'il a refusé toute sa vie.

Vous avez plus d'empathie pour votre deuxième personnage que pour le premier. Dans Paris la nuit, on a l'impression qu'il n'y a pas de place pour la pensée.
Oui, il se forge une sorte de morale interne, il confond volonté et droit et commet des actes impardonnables. J'ai été étonné de constater que les lecteurs, eux, ressentaient une empathie pour le premier personnage. D'ailleurs, le premier roman se situe dans Paris en fait, contrairement à l'impression générale qu'on en a. J'y tenais beaucoup parce qu'à Paris, il y a une vraie tradition historique des bandes, telles qu'on les retrouve chez Léo Malet par exemple. Pour ce premier livre, je ne voulais pas entrer dans le cliché des cités. Pour le deuxième, j'ai choisi une banlieue très proche de Paris, à laquelle on peut accéder en métro. Je voulais montrer comment, en quelques mètres, tout change. Les frontières très ténues entre Paris et sa frange... Je n'ai pas voulu choisir une sorte de banlieue fantasmée, où personne ne va... Et puis cela donne l'occasion de réfléchir : on se demande jusqu'où va aller Paris en termes de déconnexion de la réalité... C'est un peu inquiétant.

Votre troisième roman se passe en banlieue ou à Paris ?
A Paris, dans des arrondissements plus centraux cette fois. Je fais me colleter au mythe du détective privé, et aussi y introduire un peu d'humour. Comme nous en parlions un peu plus tôt, Chandler fait partie de mes auteurs préférés, mais aussi James Crumley, qui est sans doute l'auteur de polar à la fois le plus noir et le plus méchamment drôle. Un vrai défi !

Et le cinéma ?
Mes deux romans ont été "optionés", pour l'instant, on en est là. En gros, on se réserve le droit d'adapter les romans sur une certaine période. Mais je n'interviendrai de toute façon pas du tout dans le processus. Apparemment, c'est très difficile de monter un polar en France. A part Marchal, les polars français ne feraient pas d'entrées. Ceci dit, les torts sont partagés, car c'est vrai que la plupart des polars français sont très caricaturaux. Mais même certains polars étrangers ont du mal : le parfait exemple, c'est la trilogie Pusher, de Refn, que j'ai vue il y a longtemps sur des DVD danois... Image crade, mais mise en scène magistrale. A l'époque, j'avais trouvé le scénario formidable, c'est tellement scénarisé qu'on a l'impression que c'est réaliste! En fait seul le cadre est réaliste, mais tout est tellement cohérent que l'impression de vérité est incroyable. Et pourtant il a fallu attendre Drive pour que le réalisateur explose ! Dans le même temps, je suis un grand fan du cinéma noir des années 40 : Siodmak, Nicholas Ray, Howard Hawkes. Les années 70 sont fascinantes aussi, notamment les films d'Arthur Penn, de Don Siegel. J'adore aussi cette adaptation par Robert Altman de Chandler avec Elliott Gould, Le privé (The Long Goodbye). Et parmi les contemporains, je suis un fan absolu de James Gray, même si certains disent que c'est toujours la même histoire... Penser qu'il a fait Little Odessa à 24 ans... Franchement, après, il pouvait arrêter ! Pour moi, c'est un idéal d'histoire, de fiction, de réalisation et d'esthétique. Le côté très classique de la réalisation, l'antithèse des polars virevoltants qu'on voit en ce moment.

Et les séries?
Trop chronophage... Si je commence et que ça me plaît, je suis fini, donc j'essaie d'en voir un ou deux épisodes pour savoir à quoi ça ressemble, et puis j'arrête. Mais avec des séries comme The Wire, la distribution est extraordinaire côté auteurs : Dennis Lehane, Richard Price, David Simon, George Pelecanos, évidemment, c'est forcément formidable !

Et les auteurs français ?

Le problème c'est qu'en France, c'est surtout le thriller qui fonctionne. Et qui cache un peu les autres auteurs. Donc quand on dit que le polar est à la mode en France, ça n'est pas tout à fait exact. Parmi les petits nouveaux, je pense en particulier à Aurélien Molas, qui fait un travail vraiment original et passionnant. Et puis cette façon d'étiqueter les romans, ça vient surtout des éditeurs... Où est la frontière entre littérature blanche et littérature noire ? Zola, c'est quoi? Je pense à  Abdel-Hafed Benotman qui est pour moi un des plus grands auteurs de sa génération, il fait de la littérature noire, et alors ? C'est un grand auteur, et voilà. L'offre est de plus en plus dense et difficile à décrypter, d'autant que l'Amérique semble être un vivier inépuisable.

Après la trilogie ?
J'ai quelques pistes, rien de précis pour le moment. Pour l'instant, je viens de remettre le troisième à l'éditeur. J'entre donc dans le processus de l'édition. Heureusement, je m'entends très bien avec les éditeurs de La Tengo, qui sont très complémentaires.L'un a une vision globale, l'autre une vision du détail étonnante. Donc le processus est bien rodé, et c'est très agréable de travailler avec eux. J'ai vraiment de la chance.

Faites-vous beaucoup de signatures en librairie, en festivals ?

De plus en plus. Il y a peu, j'ai fait des interventions en lycées, et c'était vraiment intéressant. J'étais sollicité par les enseignants et la médiathèque, et là c'était passionnant de dialoguer avec les jeunes. Quant aux libraires, j'essaie de les fréquenter le plus possible, j'évite de commander en ligne.

Vos découvertes récentes ?
En romans noirs, Duane Swierczynski, dont les livres paraissent chez Rivages noirs, qui fait des romans très "pulp" avec un côté Tarantino très agréable. En littérature blanche, L'hiver des hommes de Lionel Duroy, que j'ai beaucoup aimé.

Votre journée de travail type ?
Très longue dans le temps, de 8 ou 9h à 6, 7 ou 8 heures. C'est très pénible parce que j'ai du mal à me concentrer. En plus, je réécris beaucoup avant de rendre mon manuscrit. On ne peut pas dire que je sois un bosseur pourtant, parce qu'il y a beaucoup de déperdition. En fait, passé midi, je commence à m'éparpiller. Je prends beaucoup de notes sur un peu n'importe quoi, une enveloppe, un post-it... Quand j'écris, j'ai ma structure en tête, mais sans que ça soit bloquant. J'essaie de me préparer un "moule" pas trop contraignant. En fait, je n'aime pas du tout écrire ! J'adore conceptualiser l'histoire, mais entre le concept et l'écriture, j'ai toujours l'impression que la distance est trop grande, qu'il y a trop de déperdition. C'est toujours frustrant et il faut l'accepter, car sinon on arrête tout de suite !

Surtout pas ! Inutile de dire que nous serons au rendez-vous au printemps 2013 pour le nouveau roman de Jérémie Guez.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Articles récents