Dans La nuit où Diana est morte, nous retrouvons à Glasgow l'inspectrice Alex Morrow, mère de jumeaux de un an, sœur d'un des chefs de la pègre glaswégienne, aux prises avec une affaire de meurtre qui va bientôt la ramener en arrière, à ce fameux 31 août 1997, la nuit de la mort de la Princesse Diana...
Cette nuit-là, dans le centre ville de Glasgow, la jeune Rose Wilson, 14 ans, vient de tuer deux hommes. Sammy, le sale type qui la prostitue. Et Pinkie Brown, celui qu'elle prenait pour le Prince charmant. Sauf que dans ce monde-là, le Prince charmant n'existe pas. Vous l'avez compris, il ne s'agit pas de découvrir le coupable de ce double crime, puisqu'on en est le témoin dès les premières pages. Et dès les premières pages, on comprend que Denise Mina ne va pas faire de concessions, ni d'efforts pour protéger notre fragile petite sensibilité. Tel un taureau furieux, elle entre dans l'arène de la violence, de la misère, de la perversion. Car si Rose est une meurtrière, c'est surtout une victime de la monstruosité des adultes, de la pauvreté, de la solitude. Et cette nuit-là, celle dont tout le monde se souvient, celle où chacun sait ce qu'il était en train de faire, va être le point de départ d'une double enquête où Alex Morrow va se retrouver confrontée, de nos jours, avec le meurtre d'un homme d'affaires et, de retour en 1997, avec le destin de Rose Wilson.
Il y a quelque chose qui ne va pas avec ce meurtre: on retrouve sur le cadavre les empreintes d'un homme... qui n'a pas bougé de sa cellule de prison et qui ne peut matériellement pas être l'assassin. Cet homme-là, Michael Brown, a passé la plus grande partie de sa vie sous les verrous : enfermé adolescent pour le meurtre de son frère, il a enchaîné les faux pas et n'a pratiquement jamais vécu en liberté. S'agit-il d'une erreur de prise d'empreintes ? Ou bien d'une affaire plus complexe et beaucoup plus tordue ? C'est ce que va devoir découvrir Alex Morrow, au prix d'un combat sans merci contre les fantômes du passé et les ordures du présent.
Denise Mina au festival Quais du polar en 2015 |
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Denise Mina, La nuit où Diana est morte, traduit de l'anglais (Ecosse) par Nathalie Bru, éditions du Masque
Billet très tentateur pour me convaincre de retenter une lecture de cette auteur. J'avais commencer "The end of the wasp season" mais n'avais pas accroché. C'est marrant de voir une photo de l'auteur, car c'est très proche de comment j'imaginais Alex Morrow.
RépondreSupprimerPour tout dire, Denise Mina n'avait pas encore trouvé "son" traducteur. C'est chose faite grâce à Nathalie Bru. Et ça change tout...
RépondreSupprimerPas très convaincant! Tout est un peu téléphoné et j'avoue que j'ai laissé tomber aux 2/3! Polars Urbains
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