Une prière pour les damnés de Peter Tremayne, Du rififi à la noce !

Après un an d'attente et un lardon sur les bras pour faire bonne mesure, voilà enfin Fidelma et ce cher Eadulf (prononcez Adolphe, eh oui je sais c'est pas évident) qui finissent par s'unir selon les coutumes de l'année 668 avec présence des familles (le roi, la reine et le petit prince, sont venus les voir pour leur serrer la pince...), comme il se doit, et un grand nombre d'invités du gotha Irlandais de l'époque. Alors que la pièce montée est déjà dans le four, un certain abbé Ultan débarque pour mettre un peu d'ambiance dans cette histoire qui va alors tourner au cauchemars. D'autant que le gaillard détesté de tous est retrouvé mort au petit matin. Et devinez qui va mener l'enquête... Mais non ce n'est pas Miss Marple c'est notre chère Fidelma au mieux de sa forme. J'avoue que j'étais comme qui dirait tombé amoureux de la donzelle dans les premiers épisodes, mais avec le temps, comme souvent dans les grandes histoires d'amour, ça a fini par virer à la routine (15 bouquins plus tard tout de même). Mais heureusement l'auteur en connaît un bout sur la vie en ces temps reculés où les noms étaient tellement difficiles à prononcer qu'on est parfois obligé d'y renoncer. Le roi machin chose ou le père trucmuche qui complote pour prendre la place du cousin bidule pour venger je ne sais plus qu'elle sœur bidulemachinchosetrucmuche. C'est triste à dire mais c'est un peu devenu ça Fidelma. Dommage, j'aimais bien quand il y avait des envolées de soutanes, des cavalcades dans la lande et des coups d'épée pas toujours dans l'eau. Je vais finir par me demander si finalement je ne lirais pas un peu trop de polars historiques ces derniers temps. Bon allez je vous laisse, c'est décidé, à partir de lundi je m'attaque aux Mémoires d'un âne et au Grand Meaulnes... Garrggle!!!