13 février 2012

Témoin d'une époque et comble de la ringardise

Oh surprise, Direct 8 diffuse en semaine vers 11h30 un feuilleton qui faisait les beaux jours de la télé dans les années 80. L'amour du risque (Hart to Hart) avec Robert Wagner (VF : Dominique Paturel) dans le rôle de Jonathan Hart, Stefanie Powers (VF : Marion Loran) dans celui de Jennifer et Lionel Stander (VF : Edmond Bernard) interprétant Max le domestique fumeur de cigare du couple de milliardaires. En France c'était encore les belles années fric, souvenez-vous on parlait déjà de gauche caviar. Ce feuilleton surfait sur la vague du billet vert porté au pinacle avec des héros détectives milliardaires qui incarnaient beauté, réussite et intelligence. Si si ! Le temps a passé et la crise a mis le holà à ces débilités, combles de la ringardise. Costumes, coiffures, décoration, absolument tout dans ce feuilleton est une apologie du ridicule. Quant aux histoires, on les dirait écrites pour des écervelés avec des intrigues et des dialogues d'une banalité affligeante. Franchement je ne saurais trop conseiller à nos habitués du blog de regarder un épisode (un seul tout de même) de cette bêtise et du coup la moindre des mièvreries actuelles qui encombrent le petit écran leur paraitra un chef d’œuvre. Faut bien rigoler de temps en temps, ça évite les vilaines rides et c'est bon pour le moral.

5 commentaires:

  1. les séries cultes d'aujourd'hui seront les séries ringardes de demain ! ^^ Quand tu regardes un épisode de Mc Guiver ou Drôles de dames, c'est aujourd'hui très ringard ! A l'époque c'est ce qui se faisait sans doute de mieux, ou du moins, marchait le mieux. La preuve, j'ai eu des élèves qui portaient le nom de Jonathan et Jennifer en hommage à cette série! c'est dire qu'elle a marqué :))

    tiens pour changer de sujet, ya combien de temps que tu n'as pas regardé un clip d'Aphaville ?????? je t'invite à le faire tu comprendras :))

    AMitiés

    ps: tu touches pas à Goldorak sinon je lance un contrat sur ta tête !

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  2. Hello la petite souris,
    Pas d'accord ! Au même moment ou presque il y avait des séries comme Capitaine Furillo ou Hill Street Blues, Deux flics à Miami, L’homme à l'orchidée (Nero Wolfe)... C'était vraiment autre chose. Rien à voir avec l'idée de série culte d'hier et d'aujourd'hui. Avec "L'amour du risque", c'est juste du racolage vulgaire et bon marché écrit par des scénaristes spécialisés dans le remplissage des portefeuilles des patrons des grosses compagnies de télé. Quant à Goldorak on aborde un autre sujet. Celui du dessin animé japonais réalisé à l'économie, c'est-à-dire avec un nombre d'images très limité, qui permet de produire à bas coût des films au kilomètre en payant les artistes au minimum. Bonne soirée.

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  3. On parle bien de séries américaines? parce que le jour où on produira aux USA une série autrement que pour " remplir les portefeuilles des patrons des grosses compagnies de télé" comme tu dis, surtout préviens moi!l'Amérique aura fait sa révolution! ^^ TOUT est conçu pour faire un max de fric.Ça marche ça reste, ça marche pas ça vire, et quelque soit la qualité de l'émission produite.Si " deux flics à miami" n'avait pas trouvé son public ça aurait viré fissa! Alors comme ça tu te retrouves parfois avec des séries de qualité qui disparaissent faute d'audience, et de la daube qui perdure à cause des scores atteints, mais heureusement l'inverse est vrai. La dure loi du marché, la seule qui vaille malheureusement.
    Par contre concernant les séries que tu cites, si je suis d'accord avec toi pour Miami Vice, par contre l'homme à l'Orchidée....bof bof. enfin tout est une affaire de goût!^^

    S'agissant de Goldorak, que je citais juste pour faire un peu d'humour ( raté visiblement), je trouve que tu es un peu expéditive quant à ton jugement sur la production japonaise. Goldorak à l'époque était le premier dessin animé qui sortait des niaiseries habituelles produites en France pour les gosses dont j’étais.C’était une petite révolution.Il n'y a qu'à voir l'impact que ca a eu sur la jeunesse d'alors Que ca ait ouvert la porte à une invasion de dessins animés de médiocre qualité et hypers violents est un autre débat. Mais a côté de ca il ya aussi des productions de qualité chez eux, tu ne peux pas tout rejeter en bloc sous prétexte que ce soit produit au Japon .je trouve un peu dur cet avis qui tombe comme ça comme une sentence sans appel^^ Bonne soirée à toi aussi.

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  4. Je prends le relais, Petite Souris. Eh oui, nous sommes deux à écrire sur le blog ! Moi j'avais un petit faible pour l'Homme à l'orchidée, en fait surtout pour les romans de Rex Stout, et le personnage de Nero Wolfe, dans son immeuble de brique new yorkais avec sa serre sur la terrasse, et son fidèle Archie le séducteur... Pas suffisamment bien rendus dans la série, je suis d'accord. Quant à Goldorak, je suis bien incapable d'en parler, je crois bien n'en avoir jamais vu un seul épisode!

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  5. Bonsoir!
    Furieuse d'avoir à lire ce genre d'article!Si vous n'aimez pas la série Pour l'amour du risque ,regardez autre chose...Elle fait partie des séries cultes des années 80,c'est vrai que l'on y voit un couple de milliardaires mais c'était l'époque avec des feuilletons comme Dallas ou Dynastie.Au moins la série prône de vraies valeurs et l'on y voit un couple idéal et amoureux.Ca change de toutes ces histoires d'adultère,de séparations,de tromperies ou les omniprésents experts et leurs cadavres !non??

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