On l'attendait, en tout cas les fans, et le voilà dans les présentoirs des magasins de DVD avec un Russell qui va montrer ses crocs... comme d'habitude. Pour ce qui est de l'histoire, on part du postulat que notre bel ami qui soit dit en passant a pris quelques kilos depuis l'époque où il jouait les gladiateurs dans l'arène, a une jolie femme sexy qui est accusée d'un meurtre qu'elle dit n'avoir pas commis. Elle prend perpète et pépère n'arrive pas à prouver son innocence. Il ne lui reste plus qu'à la faire évader. Mais voilà, c'est pas évident pour un prof de monter une opération commando pour libérer sa jolie petite blonde. D'autant plus qu'il est le papa d'un gentil petit garçon à qui maman manque beaucoup. Sa rencontre avec Liam Neeson, ancien évadé particulièrement compétent sur le sujet, va lui donner de bonnes idées qu'il s'empressera de suivre. Ah, j'oubliais : la gentille petite blonde du début, en trois ans, est devenue un peu brune, mais est toujours diabétique. C'est d'ailleurs ce handicap dont va se servir son cher mari pour la faire évader. Ceux qui ont déjà vu le film savent que ça va marcher, ah mince ! J'aurais pas dû le dire... Quoique dans tous ces films américains, pour que la morale soit sauve, il faut que le héros s'en sorte à la fin, après moultes péripéties qui font partie du cahier des charges. Le film tourne comme une mécanique d'horloge suisse, avec tout ce qu'il faut de lubrifiant pour que ça marche, et ça fonctionne à merveille. Paul Haggis signe le scénario, la réalisation et la production : on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Quant aux fans de la série Dr. House, ils auront le plaisir de retrouver Numéro 13, qui a un petit rôle de mère de famille bien comme il faut.
Les trois jours prochains, de Paul Haggis, avec Russell Crowe, Liam Neeson, Elizabeth Banks, Olivia Wilde, un DVD avec plein de bonus (commentaires du réalisateur, et, plus rare, de la monteuse, coulisses du tournage, scènes coupées, prises ratées...). Ce film est le remake américain d'un film français, Pour elle, de Fred Cavayé.
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