Au nom de la rose sans les citations en latin, sans les références, raccourci, simplifié. Sacrilège ! Quel éditeur philistin a osé avoir une telle idée ? Stop ! L'éditeur, s'il est consentant, n'est pas à l'origine de l'idée. C'est Umberto Eco lui-même, l'auteur en personne, qui a mis le projet sur ses rails. Pourquoi ? Pour répondre à l'attente d'un nouveau public, un public nourri à l'internet, aux liens hypertexte. Sympa, non, Umberto? Quoique... Est-ce vraiment le moment de prendre les jeunes générations pour des analphabètes ? Au nom de la rose ne serait-il pas bien vendu ? Trente millions d'exemplaires, une broutille ! L'éditeur promet que l'auteur ne touchera ni aux personnages, ni à l'intrigue... Il se contenterait de simplifier son texte pour le rendre accessible au plus grand nombre. Bref, Umberto Eco réinvente la "Sélection du Reader's Digest"..
Je ne sais pas ce que vous en pensez. De mon côté, je me range du côté de Pierre Assouline qui, dans son blog La république des livres, fulmine littéralement : "Rafraîchir la langue, dit-il… Elle promet d’être trop grave cette histoire, on s’en rendra compte dès le pitch", ironise-t-il. Et vous, vous en dites quoi ?
ah quand Guerre et paix en langage SMS?
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