Il y a de quoi être effondrée... Ou alors, ou alors... Vous vous rappelez que Franck Thilliez avait dit quelque part qu'à la demande de ses lecteurs, il allait mettre la pédale douce sur le gore. Mo Hayder aurait-elle été sensible aux sirènes du marketing ? Pourtant, elle était certainement la championne du genre !
L'actualité totalement subjective du roman policier et du roman noir, films, salons, rencontres avec des auteurs,...
11 août 2011
Correct or not politiquement correct ? Là est la question
Le livre de Mo Hayder, Proies paru récemment en poche, provoquera chez ses fans surprise ou colère... confirmée par la lecture d'une interview qu'elle a donnée récemment, et que j'ai trouvée particulièrement hypocrite. Dans Proies, il est question d'enlèvements et de mauvais traitements infligés aux enfants. Bon en matière de polars, on a l'habitude... La première partie du récit est comme d'habitude haletante, Mo Hayder sait y faire. En revanche, la deuxième partie, et surtout la fin, est à la limite du supportable! Mais attention, pas par l'horreur du récit mais par une série d'artifices littéraires que l'on croirait issus de l'imagination d'un scénariste de séries un peu fatigué, et qui se laisse aller à toutes les facilités. Le dénouement surtout, qu'il ne faut pas dévoiler quand même... Bref... Caffery va annoncer une certaine nouvelle aux mères éplorées. Il s'avance vers elles et leur dit "Vos enfants sont.... (long silence) tristes ». A vous de lire la suite et vous comprendrez ma perplexité. J'ai trouvé un embryon de réponse dans l'interview de Mo Hayder, où elle explique que depuis qu'elle est maman, elle comprend mieux les sentiments des parents dont les enfants ont disparu. On croit rêver !! C'est comme si une auteure disait : "Je n'ai jamais été violée, donc je peux en parler avec tous les détails, je ne me rends pas compte !"
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