
Je vous entends d'ici : "Mais qu'est-ce qui lui prend ?". Eh bien il me prend qu'un livre comme celui-là, dans une vie de lectrice, est à marquer d'une pierre... noire. Difficile, voire impossible, de faire un résumé de l'histoire, car l'histoire est un crescendo vers une vérité déchirante et incroyable. Garden of Love, c'est plutôt qu'un jardin, un labyrinthe humain où les personnages parlent, se taisent, laissent la place à un autre personnage parallèle, à moins que... C'est une histoire d'enfance égarée, une histoire de deuil et de solitude éperdue, une histoire d'hommes et de femmes qui se cherchent tellement qu'ils finissent par se perdre, une histoire de nostalgie et de douleurs. Des hommes, des femmes, des enfants, des âges de la vie qui s'entrecroisent et se rejoignent. Plonger dans ce livre, consentir aux exigences de l'auteur, tel est le prix à payer pour découvrir une œuvre forte, qu'on ne lâche pas une fois qu'on l'a commencée. Plonger dans ce livre, c'est pratiquement... obligatoire !
Une petite explication sur le titre : il est tiré d'un poème de William Blake :
"So I turn'd to the Garden of Love
That so many sweet flowers bore;
And I saw it was filled with graves"
(Alors je me tournai vers le Jardin de l'Amour
Qui portait tant de fleurs exquises;
Et je vis qu'il était rempli de tombes."
Marcus Malte, Garden of Love - Zulma, 2007
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