
L'enlèvement réalisé, ils se retrouvent tous les trois dans un appartement abandonné et isolé dans lequel tour à tour Vic et Danny vont garder leur prisonnière terrorisée en attendant que les négociations aboutissent. Impossible d'en dire plus sur l'histoire sans gâcher le plaisir... Question atmosphère, tension et ambiguïté se partagent la vedette. Surprises, retournements de situations, suspense... Aucun des personnages n'est vraiment celui qu'on croit dans cette effroyable histoire. Pas d'effets spectaculaires, une mise en scène épurée mais terriblement efficace, des acteurs formidables dans des rôles difficiles : tout repose sur eux, et ils jouent leur rôle comme si leur vie en dépendait. Des relations qui basculent, des révélations... On n'est jamais sûr de rien tout au long du film, et c'est ce qui lui donne son côté fascinant. La violence psychologique est assez éprouvante, sans doute plus que bien des scènes gore, et on ne sent pas très à l'aise à la fin ! Mais quel bonheur qu'un film réalisé tout en économie, dans tous les sens du terme, réussisse à susciter des émotions et des interrogations que bien des "blockbusters" ne parviennent pas à provoquer !
Un film anglais de 2010 réalisé par J. Blakeson, (scénariste de The Descent 2)
Avec Gemma Arterton (qu'on a vue beaucoup plus rigolote dans le délicieux Tamara Drewe de Stephen Frears), Eddie Marsan (une "gueule" qui a tourné avec Mike Leigh, Guy Ritchie, Woody Allen) et Martin Compston (le beau gosse du lot, qui a travaillé avec Ken Loach)
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