La quête du détective original n’a pas de limites. Adrian Monk est certainement l’un des plus singuliers, puisque les scénaristes ont pris comme héros récurrent un personnage bardé de phobies et de troubles obsessionnels compulsifs. Adrian Monk a subi un choc émotionnel après l’assassinat de sa femme dans des conditions inexpliquées. Son psychisme a subi un traumatisme tel que le monde qui l’environne est devenu pour lui une menace permanente, du mouchoir en papier rempli de microbes au tableau accroché de travers. A force de thérapies et visites chez son psy, il domine en partie ses phobies et devient consultant pour le Département de police de San Francisco.
Cette série télévisée américaine en 125 épisodes de 40 minutes, créée par Andy Breckman est actuellement diffusée sur TF1 le dimanche après-midi à 14h25. Adrian Monk, interprété par Tony Shalhoub, fait preuve comme Sherlock Holmes de grandes capacités de déduction. Après une phase d’observation des indices, il dénoue les énigmes à la manière d’Hercule Poirot, au cours d’une confrontation finale avec les protagonistes. Son docteur Watson est une sorte de secrétaire assistante infirmière maternante collée à ses basques, qui participe elle aussi aux enquêtes, une boîte de mouchoirs en papier toujours à la main pour essuyer tout ce que son cher Monk va devoir toucher. Bien sûr, on retrouve aussi les inspecteurs un peu stupides qui font traîner l’enquête en suivant toujours la mauvaise piste. Cette série ouvre l’univers du polar aux minorités souffrant de pathologie mentale, avec humour, sensibilité et même tendresse car on ne peut s’empêcher de s’attacher à ce petit personnage atypique. De nombreuses nominations et prix ont récompensé cette aventure qui est considérée aux Etats-Unis comme une comédie plutôt que comme un feuilleton policier. Faites-vous votre propre opinion et venez la partager sur ce blog en ne ratant pas la quatrième saison qui est actuellement diffusée en France.
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