20 février 2014

1987, l'année du grand chambardement dans les services secrets anglais

Dommage qu'il n'y ait eu que deux James Bond avec Timothy Dalton car l'acteur se prêtait bien au personnage. Physique avantageux, une forme d'élégance plutôt réussie, un dynamisme qui faisait défaut au dernier 007 en date et un sérieux qui collait bien après l'humour version almanach Vermot des derniers épisodes. Dans Tuer n'est pas jouer il est question de la présence soviétique en Afghanistan et bien sûr d'un trafic de drogue. Ce nouveau personnage est assez proche du héros créé par Ian Fleming, en revanche on regrettera la disparition de Money Penny remplacée par une petite actrice insignifiante. Les gadgets eux aussi sont réduits au minimum donnant l'occasion à Timothy de se donner à fond dans sa mission, usant du revolver et de ses poings plutôt que de bidules et autres missiles planqués dans ses pompes pour se sortir d'un piège. En redonnant un côté plus réaliste à l'espion qui a déjà plus de 15 missions à hauts risques derrière lui les producteurs ont fait un pari qui n'a malheureusement eu que peu de succès auprès des fans de la première heure.

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