23 février 2014

George Lazenby, un OVNI dans la galaxie Bond

Sean Connery était aux abonnés absents depuis sa dernière apparition en smoking dans le rôle de 007 mais les producteurs trop gourmands ne pouvaient en rester là avec le succès de la série. Pas question d'attendre que se présente un digne successeur. C'est alors qu'un curieux acteur, pas beau, pas sexy, à des années lumière du dernier représentant en date, avec même un accent venu de l'autre côté du monde, fit son entrée dans la globosphère Bond.  Sacré Lazenby, qu'est-ce que tu es venu faire dans cette galère qui non seulement a bien failli faire capoter la poule aux œufs d'or, mais t'a coûté définitivement ta carrière d'acteur? C'est vrai qu'en dehors de quelques pubs dans ton pays natal, tu n'avais pas vraiment fait l'acteur avec un grand A. Le bide fut tel que la production ne voulut pas que tu fasses les avant-premières et autres conférences de presse, au point que c'est de ta propre initiative que tu t'es montré tout souriant mais la mâchoire un peu crispée aux journalistes pour leur prouver que tu étais à la hauteur du personnage.

Au risque de me faire huer par les vrais fans de l'espion anglais,  j'avoue que ta prestation ne fut pas si mauvaise et c'est avec plaisir que j'ai revu Au service secret de sa majesté dans lequel tu nous fais une démonstration du port du kilt tout a fait originale. En plus c'est Kojak qui joue le méchant avec son crâne rasé et son sourire ravageur. Et lorsqu'apparut à l'écran la fille qui fit rêver tous les gamins d'un temps où la télé était encore en noir et blanc, mon cœur ne fit qu'un tour... Oui Diana Rigg était enfin et pour la première fois devant nos yeux ébahis en immense sur un vrai écran, avec plein de couleurs en plus. C'est juste après 68, la grande révolution, l'année 01, en 1969 pour être précis que ce film vit le jour. Heureusement que la cassette vidéo et plus tard le DVD ont sauvé cette pépite incongrue car j'ai bien l'impression que les producteurs auraient volontiers brûlé tous les exemplaires en circulation pour faire oublier ce ratage dans l'histoire du film d'action et d'espionnage.

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    La première fois, J'ai regardé ce Bond avec le sentiment d'une imitation low cost.
    Peut-être y avait-il un peu de vrai dans tout ça, même si ce n'était pas une imitation.
    Cordialement

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