24 avril 2011

Boileau-Narcejac, deux associés et un klebs

Un tueur qui tombe raide dingue du chien de sa victime, il ne manquait plus que ça ! Pierre Boileau, né à Paris en 1906 et Thomas Narcejac, né à Rochefort-sur-mer en 1908, n’ont pas hésité. Le tueur à gages s’appelle G. C’est un as du fusil à lunette. Un tueur à gages qui met une balle dans une pièce d’un euro à mille mètres... ou presque. Là, c’est de la fenêtre de son hôtel de Chatelguyon qu’il descend du premier coup la victime désignée dans son contrat, un curiste qui a dans sa table de nuit des papiers très compromettants. Seulement voilà, la première balle ricoche ou je ne sais quoi et ne réussit qu’à blesser le chien du bonhomme. Au deuxième coup, il lui réglera son affaire, mais pris de remords, va récupérer le chien qu’il soignera, les papiers qu’il mettra de côté. Résultat : de traqueur, il devient traqué. Et pendant tout le livre, fera tout ce qu’il faut pour échapper à ses poursuivants. Vous l’avez compris, Le contrat n’est pas un roman policier comme les autres. C’est une histoire d’amour entre un chien et un tueur qui trouvera une rédemption en sauvant l’animal... jusqu’à un certain point. Ne ratez pas ce livre que l’on trouve facilement ce livre d’occasion sur les sites de vente en ligne.
Boileau-Narcejac, Le contrat, Denoël (prix 30 millions d’amis 1988 !!)

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