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24 avril 2011
Gilles Verdet nous balade... De l’Ecosse à la zone du périf
Dans Larmes blanches, de Gilles Verdet, il est question de cocaïne, mais aussi de whisky... Au fil des pages, on y suit un flic écossais, un ex-taulard, un "vieux zonard", une vedette de la télé aux activités plus que louches...
Entre le petit port écossais où l’on repêche un cadavre et le périf où un camion accidenté laisse échapper une cargaison où il n’y a pas que du poisson... ce n’est pas une promenade de santé que nous propose l’auteur... Un drame où les destins se croisent et se heurtent, avec un humour ravageur et une nostalgie qui rappellera bien des choses aux plus de... allez, 45 ans !
Que les autres pourtant ne se privent pas de lire ce roman atypique, un peu désabusé, franchement révolté, où l’on sent la "patte" de quelqu’un qui n’a pas vécu dans la facilité. Gilles Verdet passe sans crier gare d’un style sans concession, se permettant pour notre plus grand bonheur des mots ciselés ("Sa mine de rouquine avait dû palir sous les poussées rageuses du noroît et des aquilons locaux. Mais le fin piqueté d’éphélides, près des ridules des yeux, avait résisté à l’acharnement des balais du ciel") à des fins de chapitre sans pitié : "Le Canada et le nord du Labrador. Etienne Mouzon se dit qu’il ne pourrait jamais vivre dans un pays qui porte un nom de chien."
Inutile d’aller plus loin : j’ai adoré découvrir ce livre, et je m’en vais partir à la chasse des autres romans de cet auteur-là !
Gilles Verdet - Larmes blanches - Buchet Chastel
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