24 avril 2011

Maigret et l'homme tout seul, un livre pour s'endormir qui vous garde éveillé !

En fait cela faisait une éternité que je n'avais pas mis le nez dans un Maigret mais en rangeant ma "biblio noire" je suis tombée dessus et ça m'a pris comme ça ! Résultat, à deux heures du mat, j'étais encore devant mon bouquin. Après des années de bouderie envers cet auteur, c'est amusant de s'attacher au rentre-dedans dès les premières pages, contrairement au polar psycho moderne qui prépare longuement le terrain façon film catastrophe. Simenon met les choses en place dès la première ligne. Ambiance, lieu et bien sûr le crime ou l'absence de crime. Ici c'est un clochard que l'on retrouve criblé de balles dans un squat du quartier des Halles. On est dans les années 60 et il n'y a pas encore le trou. Dans les rues des bonnes vieilles 4cv s'attardent en pétaradant dans les encombrements...déjà ! Lorsqu'on prend le temps de lire un Maigret façon analyse de texte comme dans les années lycée, on constate tout de suite que Simenon cisèle des dialogues ponctués de quelques phrases de liaison pour apporter les informations essentielles au lecteur et lui faire découvrir l'intimité des protagonistes de l'histoire. A question simple, réponse tout autant et c'est tant mieux! Du coup ça se lit comme du petit lait. Dégustation assurée. Deux heures trente, stop, je repose le livre, mais où j'ai mis mon marque-page? Ah oui il est resté dans le Jo  Nesbo que je viens finir. Mais où il est celui-là, peut-être sous le lit. Ce n'est le moment de se faire un tour de reins. Tant pis, une étiquette de fringue qui grattait et que j'ai décousue fera l'affaire jusqu'à la prochaine séance de lecture qui ne saurait tarder. Dodo, même si on est est déjà dimanche comme l'atteste la pendule Betty Boop qui trône sur la commode. Bonne nuit à tous !

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